Etude de la prévalence des mammites subcliniques dans quelques régions de la Mitidja

Abstract

Les mammites représentent l’une des pathologies les plus coûteuses en élevage bovin laitier ; leur dépistage précoce et efficace est l’une des clés du contrôle. Pour cela plusieurs méthodes existent : le test CMT, le Comptage des Cellules Somatiques du Lait de Quartier (CCSQ), la Conductivité Electrique du lait (CE) et l’analyse bactériologique du lait de quartier pour déterminer l’agent causal. L’objectif de notre étude est d’évaluer la prévalence des mammites subcliniques dans les deux élevages choisis, par l’utilisation de ces différentes méthodes de diagnostic. Au total, 165 vaches laitières ont été suivies, 155 prélèvements de lait de quartier ont été effectués pour le Comptage des Cellules Somatiques, 116 prélèvements pour la Conductivité Electrique et 87 prélèvements ont été réalisés pour la recherche et l’identification des germes en cause sur des quartiers à CMT positif. L’étude a révélé la présence de mammites subcliniques dans les deux exploitations à des fréquences différentes selon le test utilisé. Le CMT est le test le plus pratiqué sur le terrain, vu son efficacité, sa facilité d’utilisation et son faible coût. Cependant, l’inconvénient réside dans le caractère subjectif de la lecture. Contrairement au Comptage Cellulaire qui reste le meilleur indicateur du niveau d’infection du quartier. Actuellement, il n’existe pas d’appareil fiable pour détecter efficacement la mammite subclinique sur la simple valeur de la conductivité électrique. En fin, la bactériologie est de loin la méthode de référence puisqu’elle a permis l’isolement de différents pathogènes, avec une dominance des germes à réservoir environnemental (SCN et le Streptococcus uberis).