Etude sur l’impact des mammites subcliniques sur la quantité et la qualité du lait de vache dans la région du centre

Abstract

Le lait de vache ; produit de synthèse de la mamelle, représente un aliment de base pour la consommation humaine. Lors d’infections inapparentes de la mamelle (mammites sucbliniques), la quantité ainsi que la qualité bactériologique et physico-chimique du lait sont perturbées. De ce fait, il nous a paru intéressant d’étudier, au sein d’une exploitation située au centre (Baba Ali) ; la quantification de la production laitière, la prévalence des mammites subcliniques à l’aide du CMT, l’identification des bactéries misent en cause et la détermination du germe le plus incriminé enfin l’évaluation de quelques paramètres physico-chimique du lait tel que TP, Urée. Pour cette étude, 20 vaches d’âges, de race et de rang de lactation différentes ont été séparées en 2 groupes : 10 vaches en début de lactation, 10 en fin de lactation ; mais les conditions d’élevages étaient similaires (alimentation, habitat, mode traite…) Dans nos conditions expérimentales, la production laitière est assez faible par rapport au potentiel génétique laitier des races étudiées bien qu’aucun signe de mammites cliniques n’ai été observé. Ce qui nous a poussés à rechercher les mammites subclinique pouvant expliquer cette baisse. Après utilisation du test CMT les résultats montrent qu’il n’y a pas de corrélation entre ce dernier et la production laitière des 20 vaches. (r=0.16634). La comparaison entre les germes montre que Staphylococcus aureus est le plus incriminé (r= -0.1402) par rapport à Escherichia coli (r=0.19357). L’analyse statistique a aussi montré une différence non significative entre le TP et l’urée des échantillons (P>0.05) (groupe 1 et 2) pour tous les mois avec ceux de la norme : 3.4g/L, sauf pour le groupe 1 au 3ème prélèvement (P<0.05) significativement différent à la norme et cela coïncide avec le pic de lactation. Nos résultats révèlent certains impacts de la mammite subclinique sur la quantité et la qualité du lait et révèlent aussi l’intérêt du rationnement sur la production laitière mais cela doit être appuyé par des études ultérieures plus poussés afin d’augmenter la quantité et les valeurs nutritives du lait.