Épidémiologie des maladies abortives chez les petits ruminants

Abstract

Les avortements sont dans les exploitations agricoles une source de perte économique importante, et l‘élevage des petits ruminants n‘échappe pas à cette problématique. De nombreux agents étiologiques peuvent en être à l‘origine, certains de ces pathogènes sont bien décrits chez la brebis et la chèvre à travers la bibliographie, comme c‘est le cas pour la toxoplasmose, la brucellose. Le but de cette étude est de dresser un rapide portrait des connaissances actuelles concernant la toxoplasmose et la brucellose puis d‘évaluer leur prévalence au sein des troupeaux ovin et caprins des quatre sites de la wilaya de Tébéssa grâce à une enquête épidémiologique, ainsi que les facteurs de risques associés grâce à l‘étude d‘un questionnaire distribué dans les élevages prélevés. Les résultats de prévalence individuelle sont les suivants (avec intervalle de confiance à 95%) - Toxoplasmose : 30,5% [20,40 ; 40,60] - Brucellose : 1,25% [9,53 ; 12,03] La prévalence s‘est révélée plus élevée dans la région de Chriaa concernant la toxoplasmose. En effet, seulement la région de El Ogla Malha a enregistrée un taux très faible(1,25%). Des facteurs de risque ont pu être mis en évidence pour chaque maladie mais les résultats sont à nuancer pour la brucellose en raison des différents biais, statistiques et d‘échantillonnage d’élevage, pouvant exister dans cette étude. De même il serait intéressant de pouvoir évaluer le réel impact de ces pathogènes sur la santé du troupeau en réalisant des analyses par techniques directes lors d‘avortements, par PCR