Skip navigation
Please use this identifier to cite or link to this item: http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/2635
Title: Étude épidémiologique de la fièvre hémorragique de Crimée Congo
Authors: Bouagache, Feriel
Khelil, Sarah
Baazizi épse Guerfi, Ratiba Bahia (Dir)
Keywords: Crimée Congo
FHCC
Pathologie des animaux
Épidémie
Issue Date:  23
Publisher: Alger : École Nationale Supérieure Vétérinaire
Series/Report no.: P4.24320.00;
Abstract: La documentation initiale de cette maladie s'est produite dans les années 1940 sur la péninsule deCrimée, qui connaissait une épidémie de fièvres hémorragiques intenses. Par la suite, le virusresponsable de cette maladie a reçu le nom de virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo(CCHFV) d'après le virus du Congo, identifié en 1956 et possédant des antigènes identiques. Cevirus est classé dans le genre Nairovirus de la famille des Bunyaviridae. Il s'agit d'un virus de taille importante avec une structure d'ADN double brin, enfermé dans une enveloppe. La répartition géographique du virus est étroitement liée à la distribution de ses principales espèces de tiques vectrices. Ces tiques appartiennent principalement au genre Hyalomma, mais peuvent également être trouvées dans les genres Dermacentor et Rhipicephalus. Le virus est répandu enafrique, en Europe et en Asie occidentale, mais est notamment absent des Amériques. Au sein des populations de tiques, le virus est capable de persister par diverses méthodes de transmission,y compris la transmission transstadiale et transovarienne, ainsi qu'occasionnellement par transmission vénérienne. De plus, des cas de transmission pendant les repas ont été enregistrés. Il y a peu de données publiées concernant la prévalence du virus chez les tiques, ce qui donnedes résultats variables (allant de 0,7 % à 33 %) selon la méthode de détection utilisée et les espèces de tiques examinées. Le virus est connu pour circuler dans la nature à travers un cycle enzootique impliquant de nombreux hôtes vertébrés, dans lequel sa présence ne provoque pas de symptômes; seuls les humains développent la maladie. Les principaux hôtes vertébrés comprennent les lièvres, les hérissons, les rongeurs, ainsi que les animaux domestiques tels que les bovins, lesmoutons, les chèvres, les chevaux et les porcs. Les hôtes domestiques sont considérés comme des hôtes amplificateurs du virus, car ils restent virémiques pendant au moins une semaine après avoir été infectés et produisent des anticorps spécifiques, qui peuvent être identifiés par des tests sérologiques. La transmission se fait principalement par les piqûres de tiques chez l'homme. Cependant, il existeégalement un risque potentiel d'infection par contact avec les fluides corporels ou les tissus infectés d'animaux virémiques. La CCHF se caractérise par des épidémies saisonnières chezl'homme, ce qui permet d'identifier des zones spécifiques d'infection. Cette maladie est considérée comme émergente dans la nature. La manifestation clinique de la FHCC se traduit par un début fébrile pouvant évoluer vers un syndrome hémorragique fatal dans 50 % des cas. Dans l'épidémiologie, la Turquie est aujourd'hui devenue un épicentre de la maladie, avec environ 1 000 cas signalés chaque année au cours de la dernière décennie. Ce changement est probablement dû à des erreurs de diagnostic antérieures, ainsi qu'à des changements dans les écosystèmes et à la réoccupation de terres agricoles abandonnées.
Description: Bibliogr.
URI: http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/2635
Appears in Collections:Projets de fin d'étude (PFEs) 2023

Files in This Item:
File Description SizeFormat 
Résumé de PFE.docx17,12 kBMicrosoft Word XMLView/Open
Show full item record


Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.