Etude rétrospective de la leptospirose féline

Abstract

De par la nature de leur environnement et de leur comportement, les chats errants sont à un risque d'exposition à la leptospirose. La leptospirose féline est très peu évoquée dans la littérature. Afin de comprendre l’épidémiologie de la leptospirose féline dans le monde, nous avons étudié plusieurs articles. Ces études ont utilisé le test d'agglutination microscopique (MAT) pour le diagnostic de la maladie. Les volets étudiés étaient : la région et l’année de l’étude, l’état de santé des chats, le statut vaccinal de l’animal, le taux de positivité ainsi que les principaux sérovars ou sérotypes détectés. La présente étude montre une séroprévalence chez les chats entre 0 % et 42 % au cours des études menées dans plusieurs pays. Les prévalences constatées sont considérées comme faibles. Les sérovars Ictérohémorragies, Canicola, Grippotyphosa, Pomona et Bratislava sont les plus courants chez le chat. Le fait que le félin soit plus résistant aux leptospires est assez déconcertant, du fait de la cohabitation du chat domestique avec les chiens et les humains. Donc, le rôle des félins comme réservoir possible reste à clarifier . Le contrôle de la leptospirose dépend largement des mesures générales d'hygiène et du contrôle des réservoirs animaux. Des investigations complémentaires sont nécessaires pour préciser l'épidémiologie de la maladie chez l’espèce féline et d'autres espèces animales.