Contribution à l'étude de l'impact de la vaccination anti-brucellique des petits ruminants sur la prévalence de la brucellose bovine

Abstract

En Algérie, la brucellose constitue jusqu'à présent une source de préoccupation malgré les plans de lutte qui font l'objet depuis 1970, cependant à partir de 1995 un programme basant sur le (dépistage/abattage) est mise en place. De plus, une nouvelle approche prophylactique visant la vaccination des petits ruminants a été mise en application depuis 2006 dans les régions à haut risque zoonotique. La présente investigation est effectuée dans le but d'évaluer l'effet de la vaccination anti-brucellique des petits ruminants sur la prévalence de la brucellose bovine. Pour cela, l'étude a été réalisée dans la région de ras el oued où l'élevage occupe la tête du classement à l'échelle de la wilaya de bordj Bou Arreridj .79 exploitations ont été visitées entre le mois de novembre et décembre 2016 où 281 sérums ont été prélevés auprès de toutes les vaches des exploitations et à chaque visite des données ont été recueillies concernant : l'âge, le type d'élevages, le contrôle à l'introduction, l'état de parturition, la vaccination des petits ruminants ainsi que quelques informations complémentaires afin que l'investigation soit enrichie . Après que les sérums ont été analysés à ETA et confirmés par ELISA indirect. Les résultats obtenus montrent une séroprévalence globale à l'échelle du troupeau et individuelle respectivement de 18,99% et 7,11% soulignant l'importance de la maladie dans la région. Par ailleurs l'étude a pu démontrer d'une part que les programmes de luttes misent en ouvre demeurent toujours insuffisantes et/ ou sujette à des entraves pour leurs applications et que d'autre part, la vaccination anti-brucellique des petits ruminants joue un rôle bénéfique sur la régression de la prévalence de la brucellose bovine à l'échelle du troupeau et intra-troupeau. Ces résultats incitent l'application des mesures strictes de prophylaxies sanitaire ainsi que le recours à une prophylaxie médicale visant à réduire le niveau de la prévalence jusqu'au point où il devient possible, sans graves pertes économiques, de procéder à l'élimination des animaux positifs tout en permettant la protection des élevages sains.