Etude de la seroprevalence des maladies vectorielles chez les canides domestiques et sauvages

Abstract

Les arthropodes hématophages sont impliqués dans la transmission de nombreuses bactéries dont les principales appartiennent aux genres Anaplasma, Borrelia et Ehrlichia. La plupart des maladies induites sont potentiellement émergente en Algérie. Or, la première étape pour évaluer le risque de contracter ses maladies vectorielles est de connaitre les méthodes de diagnostic de l’infection ainsi que la prévalence de l’agent en cause chez l’hôte réservoir et son vecteur. L’objectif de cette étude est, d’une part, d’étudier la séroprévalence, par immunofluorescence indirecte, à Anaplasma phagocytophilum et à Borrelia burgdorferi dans une population de chiens de fourrière et de comparer les résultats obtenus avec les test KITVIA et d’autre part d’évaluer la prévalence de ces mêmes pathogènes vis-à-vis d’une population de canidés sauvages. Un autre objectif a été celui de rechercher les anticorps antinucléaires chez tous les chiens de fourrière préalablement testé par IFI. Parmi les 84 chiens étudiés, 42.85% se sont montrés positifs en IFI à Anaplasma phagocytophilum, 53.33% à Borrelia burgdorferi, 46.42% à Ehrlichia canis. Chez les canidés sauvages 41.67% se sont révélés positifs à Anaplasma phagocytophilum et 25% à Ehrlichia canis et séronégatifs vis-à-vis de Borrelia burgdorferi sensu lato. L’analyse ave le test kit via de seize chiens (19 %) de l’échantillon total (n=84) ont révélé que 93.7% etaient séropositifs pour Anaplasma phagocytophilum, 50% à Ehrlichia canis et 0 individu (0%, n=16) pour Borrelia burgdorferi. L’infection d’un chien par Anaplasma phagocytophilum et/ou par Borrelia burgdorferi sensu lato et/ou Ehrlichia canis est un facteur favorisant l’apparition d’une maladie autoimmune.