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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/436
Titre: Détermination des besoins de croissance en énergie et en protéines du lapereau de population locale
Auteur(s): Benali épse Rouizi, Nadia
Ain Baziz, Hacina (Dir.)
Mots-clés: Population
Énergie
Protéines
Animaux : Croissance
Immunité
Microflore
Date de publication: jui-2019
Editeur: École Nationale Supérieure Vétérinaire
Collection/Numéro: D4.02 002.00;
Résumé: L’objectif de cette thèse est de déterminer les besoins nutritionnels de croissance en énergie et en protéines du lapin de population locale, à travers trois essais. Dans le premier essai nous avons évalué l’effet de la teneur en énergie de l’aliment sur les paramètres zootechniques, la digestibilité, le rendement et les composantes de la carcasse, la morphométrie des segments digestifs et les métabolites sanguins. 105 lapins âgés de 42 jours ont été nourris ad libitum avec trois aliments iso-azotés contenant trois niveaux d'ED : B (2460Kcal/kg MS), M (3051 Kcal/kg MS) et H (3450 Kcal/kg MS). Le GMQ et l’IC n'ont pas été affectés (p> 0,05). Cependant, le régime B a induit un IAQ plus élevé (+ 8,5% moyen, p <0,05) entraînant ainsi un ingéré protéique quotidien plus élevé (+ 11,2%, p <0,05). Par contre, l’ingéré énergétique journalier diminue significativement (p <0,05). Par ailleurs, la digestibilité de la matière grasse et de l’énergie brute sont significativement (p<0,05) plus élevés avec les régimes M et H. Le rapport PD/ED est significativement plus élevé (p<0,05) soit un écart moyen de +25%. Enfin, le rendement de la carcasse et les composants biochimiques sanguins n’ont pas été modifiés. En conclusion, le lapin local régule son appétit en fonction de la teneur en énergie du régime alimentaire. Dans le deuxième essai, nous avons déterminé l’effet du niveau énergétique et protéique sur les paramètres zootechniques, le rendement et les composantes de la carcasse, l’histométrie intestinale et les paramètres biochimiques. 144 lapins de 35 jours d’âge ont été utilisés et nourris avec 6 aliments renfermant deux taux d’énergie digestible en moyenne : 2790 kcal/kg MS (BE) et 2985 kcal/kg MS (HE) combinés à trois taux protéiques en moyenne: 16,6% MS (BP), 18,2% MS(MP) et 19,3% MS (HP). Le PV et GMQ des lapins n’ont pas été affectés par les niveaux protéiques de l’aliment (p>0,05), mais influencés par la teneur énergétique. Les lapins nourris avec BE ont enregistré un PV et un GMQ plus élevés (BE vsHE : +4,3 et +5,3% ; p<0,05). Notons que l’IAQ est plus faible avec la teneur HE (–8%) et la concentration BP (-5%) induisant ainsi un ingéré protéique quotidien plus faible (-18%, p<0,05). Par ailleurs, l’ingéré énergétique est plus élevé avec les aliments BEMP et HEMP (+5%, p<0,05). L’interaction (p<0,05) entre HE et HP augmente l’indice de consommation. L’interaction (p<0,05) entre HE et HP induit une adiposité très importante. En outre, la concentration plasmatique du glucose diminue avec HE et HP (-39% pour BE et -18% pour HE). Notons que les protéines totales sont plus élevées avec BE vs HE (+5,7%), alors que le cholestérol est plus élevé avec HE vs BE (+19%). Les triglycérides et la créatinine respectivement sont supérieurs avec HP. Enfin l’intégrité des villosités diminue avec HE et HP. En conclusion, l’augmentation du niveau de l’ED et des PB de l’aliment, améliore l’efficacité alimentaire, l’efficacité énergétique, l’adiposité de la carcasse et la hauteur du jéjunum et de l’iléon favorisant ainsi l’absorption et l’efficacité de la digestion. Dans le troisième essai : nous avons évalué l’effet du ratio PD /ED de l’aliment sur les performances zootechniques, le bilan azoté, l’utilisation digestive, le rendement des composantes de la carcasse, les paramètres biochimiques et immunitaires et la microflore chez le lapin de population locale. 30 lapins âgés de 42 jours, placés dans des cages individuelles, ont été nourris à volonté avec 3 régimes à ratios PD/ED différents : BR (53,9), MR (57,7) et HR (69,6). L’augmentation du ratio PD/ED (HR) n’a pas affecté les coefficients d’utilisation digestive des nutriments (p>0,05). En revanche, la vitesse de croissance, l’ingéré alimentaire, l’ingéré énergétique et la rétention azotéesont significativement réduits (p<0,05). L’adiposité et la surface d’absorption des villosités du jéjunum et de l’iléon sont plus faibles avec le ratio HR. Les paramètres immunologiques ne sont pas influencés (p>0,05) par les ratios PD/ED à l’exception du poids de la rate et de l’appendice qui baissent avec les ratios MR et HR en comparaison à BR. L’augmentation du ratio PD/ED (HR) a baissé (p<0,05) la concentration des triglycérides par contre la teneur de l’urée augmente. Enfin, les lactobacilles diminuent (p<0,05) avec le ratio HR tandis que la flore E coli augmente. En conclusion, l’augmentation du ratio PD/ED a engendré une faible rétention azoté se répercutant ainsi sur la croissance du lapin, et favorisant ainsi la prolifération de la flore pathogène au détriment de la flore bénéfique
Description: Bibliogr. 25 f.; Annexes 5 f.
URI/URL: http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/436
Collection(s) :Thèses de Doctorat 2019

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Résumé de Thèse de Doctorat en Sciences Vétérinaire de Mme Benali épse Rouizi Nadia.docx14,89 kBMicrosoft Word XMLVoir/Ouvrir
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