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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/442
Titre: Caractérisation phénotypique et génotypique des souches de campylobacter spp. isolées chez la volaille dans la wilaya d’Alger
Auteur(s): Bouhamed, Radia
Hamdi Taha, Mossadak (Dir.)
Mots-clés: Campylobacter
Résistance aux antibiotiques
Abattoirs
Carcasses
Équarrissage (boucherie)
Poulets de chair
Dindes
Date de publication: 30-sep-2019
Editeur: École Nationale Supérieure Vétérinaire
Collection/Numéro: D4.17 008.00;
Résumé: Les objectifs de notre travail étaient d’estimer la prévalence des Campylobacter spp. dans quelques établissements d’abattage de volaille situés dans la Wilaya d’Alger (N = 133) et d’étudier la sensibilité aux antibiotiques de ces souches avec détermination de certains gènes de résistance. Après isolement et caractérisation de C. spp., un antibiogramme a été réalisé pour tous les isolats. De plus, la recherche des gènes tetOet gyrAa été effectuée chez toutes les souches résistantes à la tétracycline et à la ciprofloxacine respectivement. La prévalence de C. spp. était de l’ordre de 35,34% lors de la primoculture pour atteindre un taux de 21,05% après repiquage (p > 0,05). Notons que 21,05% des échantillons (peaux de cou et caeca) étaient également positifs pour les Campylobacter thermotolérants. En outre, pour l’ensemble des peaux de cou des carcasses réfrigérées analysées, la prévalence des Campylobacter était de l’ordre de 14,78%. Ce taux se trouve largement inférieur à celui des contenus caecaux (p < 0,05) où les Campylobacter étaient détectés dans 61,11% des échantillons analysés. C. coli (67,86%) était l’espèce la plus identifiée contrairement à C. jejuni (28,57%) et C. lari (3,57%) (p < 0,05). Par ordre de fréquence décroissante, les taux de résistance étaient enregistrés pour les antibiotiques suivants : l’acide nalidixique (96,43%), la ciprofloxacine (92,86%), la tétracycline (85,71%), l’ampicilline (75%), la tobramycine (53,57%), l’érythromycine (53,57%), le céfotaxime (50%), la kanamycine (50%), l’amoxicilline / acide clavulanique (42,86%), la streptomycine (35,71%) et le chloramphénicol (3,57%). En revanche, aucune résistance n’a été constatée pour la gentamicine (0%). La lecture des CMI suite à la réalisation de la méthode du E-test a révélé que les souches testées étaient résistantes à la ciprofloxacine (82,14%), à la tétracycline (78,57%) et à l’érythromycine (42,86%). 83,33% des souches résistantes à la tétracycline étaient porteuses du gène tetO tandis que la région QRDR du gène gyrA a été détectée chez 84,62% des souches résistantes à la ciprofloxacine. De plus, 100% des isolats étaient multirésistants et 25 profils de résistance différents incluant de 2 jusqu’à 10 antibiotiques ont, en outre, étaient enregistrés. Les profils de résistance à 7 antibiotiques étaient les plus fréquents, et toutes les souches testées étaient, entre autres, résistantes à la ciprofloxacine et/ou à l’érythromycine. Ces molécules représentant les antibiotiques de choix pour le traitement de la campylobactériose humaine rendent la situation inquiétante pour le secteur de la santé publique.
Description: Bibliogr. f. 126-142; Annexes f. 143-154
URI/URL: http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/442
Collection(s) :Thèses de Doctorat 2019

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Résumé de Thèse de Doctorat en Sciences Vétérinaire de Mme Bouhamed Radia.docx13,47 kBMicrosoft Word XMLVoir/Ouvrir
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