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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/45
Titre: Induction de l'oestrus par les méthodes de biostimulation chez la lapine de population locale
Autre(s) titre(s): effets comportementaux, hormonaux, métaboliques et impacts sur les performances de reproduction
Auteur(s): Iles, Imène
Benazzoug, Y. (Dir.)
Mots-clés: Lapin : Reproduction : Algérie
Lapin : Fécondation : Algérie
Techniques artificielles de la production : Algérie
Stimulation de l'ovulation
Chaleur animale
Lapin : Reproduction : Algérie
Oestrus
Date de publication: 18-mar-2015
Editeur: École Nationale Supérieure Vétérinaire
Collection/Numéro: D4.20 001.00
Résumé: Résumé Deux techniques d’induction de l’oestrus, basées sur une séparation temporaire mère-portée, ont été expérimentées chez des lapines de population locale algérienne. A J1 postpartum (pp), et après égalisation des portées (primipares : 6-7 lapereaux ; multipares : 7-8 lapereaux), 153 lapines de parité ≤ 4, ont été réparties en 3 groupes identiques : Témoin (n=51), AC48 (n=51) et S48 (n=51). Dans le groupe Témoin, les lapines allaitent librement leur portée jusqu’au sevrage, fixé au 35ème jour pp. Dans le groupe AC48 (Allaitement Contrôlé de 48 heures), l’accès à la boîte à nid est fermé entre J9 et J11 pp. A J10, les boîtes à nid sont ouvertes pour une durée de 30 minutes, afin de permettre aux femelles d’allaiter leur portée. Dans le groupe S48 (Séparation continue de 48 heures), les boîtes à nid sont fermées entre J9-J11 pp, et les lapines ne peuvent nourrir leur portée. En dehors de l’intervalle J9-J11 pp, les lapines AC48 et S48, allaitent librement leur portée jusqu’au sevrage. Les lapines sont soumises à un rythme de reproduction semi-intensif (J11-J14 PP), en saillie naturelle. Les paramètres analysés sont les taux de réceptivité sexuelle, de fertilité et la prolificité. Les portées sont dénombrées et pesées chaque semaine, de J1 à J35 pp. Des échantillons sanguins ont été collectés à J9 et J11 pp sur trente primipares (dix/groupe) afin de définir l’impact d’une modification de la fréquence de l’allaitement sur les taux d’oestradiol, de testostérone, de progestérone, de cortisol, ainsi que sur les paramètres métaboliques (glucose, triglycérides, cholestérol et protéines totales). La technique S48 a amélioré la réceptivité à J11 pp (+35,2%, p<0,01) et la fertilité (+28,3%, p<0,05). Le traitement AC48 a stimulé la réceptivité (+36,3%) et la fertilité (+40,5%) des multipares (p<0,05), tandis qu’il n’a pas eu d’impact sur les performances reproductives des primipares. Chez les multipares, le poids individuel des lapereaux a été similaire dans les 3 groupes. Chez les primipares, le poids individuel des lapereaux sevrés a été plus élevé dans le groupe AC48 en comparaison des groupes Témoin et S48 (respectivement, 541,4g vs. 510,0g et 493,9 g, p<0,001). Le traitement S48 a augmenté la mortalité des lapereaux entre J9-J35 chez les primipares et les multipares (primipares : 7,1%, 5,4% et 15,1% ; multipares : 3,3%, 1,2% et 12,7%, respectivement pour les groupes Témoin, AC48 et S48, p<0,01). Les concentrations d’oestradiol et de testostérone ont augmenté entre J9 et J11 pp dans le groupe S48, en comparaison du groupe Témoin (respectivement +44,4% et +59,4%). Les concentrations sanguines de cortisol n’ont pas varié dans les 3 groupes expérimentaux (Témoin : -12,3% ; S48 :-14,4% ; AC48 : -24,8%). Les deux techniques de biostimulation n’ont pas modifié les taux sanguins de glucose, des protéines totales et de cholestérol. En revanche, le taux des triglycérides a marqué un pic dans le groupe S48 (116,1 vs. 10,9 et 12,4mg/dL, respectivement pour le groupe S48, Témoin et AC48, p<0,0001). En conclusion, la séparation continue de 48 heures (S48) est une méthode efficace d’induction et de synchronisation de l’oestrus chez les primipares et les multipares; elle a cependant pour principal inconvénient d’augmenter le taux de mortalité des lapereaux. L’allaitement contrôlé de 48h (AC48) a optimisé les performances de reproduction des lapines multipares, sans affecter la croissance des lapereaux. Cette technique est à recommander chez les multipares. Chez les primipares, l’allaitement contrôlé n’a pas permis d’augmenter la fertilité des primipares, mais a favorisé la croissance des lapereaux.
Description: 226 f. : ill. ; 30 cm.-Bibliogr. f. 203-218; Annexes f. 219-222
URI/URL: http://localhost:8080/jspui/handle/123456789/45
Collection(s) :Thèses de Doctorat 2015

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Résumé de Thèse de Doctorat en Sciences Vétérinaire de Mme Iles Imene.docx14,16 kBMicrosoft Word XMLVoir/Ouvrir
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