Etude épidémiologique de l'exposition à Toxoplasma gondiichez les chevaux en Algérie et son impact sur la santé publique

Abstract

Le présent travail s’est donné comme objectif principal d’apporter une contribution originale à la connaissance de l’infection par Toxoplasma gondii chez le cheval en Algérie ainsi que les facteurs de risque associés. Au total, 736 échantillons de sang ont été prélevés sur des chevaux de races, de sexes, de couleurs de robes et d'âges différents. Tous les chevaux de cette étude provenaient de diverses fermes, hippodromes et centres équestres. La séroprévalence a été étudiée par trois méthodes sérologiques différentes: l’immunofluorescence indirecte (IFAT) comme méthode de référence, le dosage immuno-enzymatique (ELISA) et le test d'agglutination au latex (LAT). Sur les 736 sérums, 178 (24,18%, IC 95% : 21.02 - 27.34) étaient positifs par le test IFAT, 133 (18,07%, IC 95% : 15.23 - 20.91) par le test LAT et 317 (43,07%, IC 95% : 39.42 - 46.72) par la technique ELISA. La différence dans les séroprévalences obtenues a été statistiquement significative (p<0,05). Le présent travail s’est donné comme objectif principal d’apporter une contribution originale à la connaissance de l’infection par Toxoplasma gondii chez le cheval en Algérie ainsi que les facteurs de risque associés. Au total, 736 échantillons de sang ont été prélevés sur des chevaux de races, de sexes, de couleurs de robes et d'âges différents. Tous les chevaux de cette étude provenaient de diverses fermes, hippodromes et centres équestres. La séroprévalence a été étudiée par trois méthodes sérologiques différentes: l’immunofluorescence indirecte (IFAT) comme méthode de référence, le dosage immuno-enzymatique (ELISA) et le test d'agglutination au latex (LAT). Sur les 736 sérums, 178 (24,18%, IC 95% : 21.02 - 27.34) étaient positifs par le test IFAT, 133 (18,07%, IC 95% : 15.23 - 20.91) par le test LAT et 317 (43,07%, IC 95% : 39.42 - 46.72) par la technique ELISA. La différence dans les séroprévalences obtenues a été statistiquement significative (p<0,05). Pour chaque méthode la sensibilité, la spécificité, la concordance et le coefficient kappa de Cohen ont été calculés par rapport à la technique IFAT à la dilution 1/64 prise comme référence. Les résultats ont montré que pour la technique ELISA, la sensibilité était de 100% et la spécificité de 75.1%. Quant au test LAT, la sensibilité s’est révélée plus faible (73%) alors que la spécificité s’est montrée plus élevée (99,5%). Sur base de ces résultats, on constate que si on prend en compte à la fois la sensibilité et la spécificité de chaque méthode sérologique, on conclut que le test ELISA s’est avéré être le plus sensible alors que le test du LAT est plus spécifique. L’analyse de la concordance entre les trois tests a révélé que l’IFAT et le test LAT donnaient une meilleure concordance (kappa 0,79). Ce résultat indique que la méthode LAT et la méthode IFAT avaient des capacités similaires dans la détection des anticorps anti- T. gondii provenant de sérums de chevaux naturellement infectés. L'analyse statistique des facteurs de risque basée sur les résultats du test IFAT a permis d’identifier un certain nombre de facteurs susceptibles d’influencer la séroprévalence vis-à-vis de T. gondii comme l'habitat des chevaux, l’âge, le sexe, la robe, la race ou encore le dispositif d’abreuvement. En conclusion, les résultats obtenus dans notre étude ont indiqué que T. gondii est présent chez les chevaux dans toute l'Algérie et représente donc un risque pour la santé humaine et animale, ce qui souligne la nécessité d'augmenter la vigilance et les mesures préventives contre cette maladie non seulement pour protéger les chevaux mais aussi pour limiter la propagation du parasite