Skip navigation
Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://archive.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/60
Titre: Modalités d'éradication de l'hypodermose bovine en Algérie
Auteur(s): Saidani, Khelaf
Benakhla, Ahmed (Dir.)
Mots-clés: Hypodermose : (Algérie nord-est)
Bovins : Maladies : (Algérie nord-est)
Bétail : Parasites
Hypodermose : Prévention
Maladies : Lutte contre
Date de publication: 17-oct-2016
Editeur: École Nationale Supérieure Vétérinaire
Collection/Numéro: D4.24 008.00
Résumé: Les infestations parasitaires dues aux parasites externes ou ectoparasites constituent un problème vétérinaire majeur dans différentes régions du monde. Parmi celles-ci, l’hypodermose bovine est l’une des parasitoses externes les plus répandues dans l’hémisphère nord dont l’Algérie, où elle est connue sous des noms si évocateurs. Elle est causée par deux espèces de mouches de la famille des Oestridae appartenant au genre Hypoderma, H. bovis et H. lineatum, qui infestent principalement le bétail mais aussi les chevaux et l’Homme. Dans tout le grand Maghreb, seuls trois principaux auteurs ont exploré plusieurs aspects de cette myiase dans les années 90 du siècle dernier, Benakhla et collaborateurs en Algérie, Jemli et al. en Tunisie, Sahibi et autres au Maroc, ce qui nous a incités à mener des recherches à ce propos. En effet, les différentes études, s’étant déroulés de 2009 à 2015, ont eu lieu dans sept (7) wilayat du Nord Centre Algérien, Bejaia, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdes, Bourdj Bou Arreridj, Ain Defla, Tissemsilt. Ont été abordés les principaux points suivants : la chronobiologie du parasites et la distribution des deux espèces, les facteurs de risque, l’impact économique, l’effet du climat, l’étude sérologique et enfin l’effet annuel, Il s’en est suivi de l’étude sur la chronobiologie, ayant porté 483 bovins abattus dans l’abattoir de Bejaia, que les hypodermes parasitent, l’oesophage, le canal rachidien et le tissu sous-cutané, respectivement, d’aout à mi-décembre, d’octobre à février et enfin de novembre à mai. L’activité des adultes, dont témoignent les courses de chaleur, s’étend quant à elle, de mars à juin. Dans les trois études ayant inclus les facteurs de risque, le système d’élevage, l’âge des bovins et le recours aux endectocides ont été identifiés comme les facteurs les plus influents sur l’épidémiologie de l’hypodermose bovine. Quant au climat, humide ou semi-aride, celui-ci agit surtout sur la distribution des deux espèces Hypoderma spp. De mai à début juillet 2014, 837 sérums bovins ont été obtenus de quatre wilayat du nord centre algérien, Tizi Ouzou, Boumerdes, Bouira et Bourdj Bou Arreridj. La séropositivité globale dans l’ensemble des 4 wilayat était de 49.8% (417 sur 837) alors que cliniquement seuls 25.7% des animaux présentaient des varons. La comparaison des deux méthodes diagnostiques était en faveur du test immuno-enzymatique ELISA indirect en ce qui concerne la sensibilité alors que la spécificité du comptage de nodules est presque de 100%. 976 bovins composant 55 élevages des deux wilayat Bejaia et Tizi Ouzou ont été visités mensuellement de 2012 à 2015 pour servir à l’exploration de l’effet annuel. La prévalence, qui a été calculée pour chacune des trois années d’étude, a varié très significativement en fonction de l’année. L’application du test statistique Khi-deux a montré que c’était la dernière année qui différait significativement quant à la prévalence des deux précédentes. L’intensité, quant à elle, a enregistré des différences significatives en fonction de l’année, en diminuant d’année en année. Ceci fait, il ne reste plus à démonter que l’hypodermose bovine est facile à éradiquer du moins en raison de son long cycle endoparasitaire, de sa sensibilité à plupart des antiparasitaires et surtout de la spécificité du diagnostic, y compris le comptage de nodules dont la sensibilité pourrait être grandement améliorée en répétant l’examen clinique à des intervalles mensuels pour Cinq mois. Le diagnostic par les méthodes moléculaires, par PCR à titre d’exemple ne s’impose nullement vu la haute sensibilité du test immuno-enzymatique et l’excellente spécificité du comptage de varons. Les clés morphologiques suffisent pleinement pour distinguer les deux espèces Hypoderma spp
Description: 149 f.: ill.; 30 cm.-Bibliogr. f. 119-134; Annexe f.135-145
URI/URL: http://localhost:8080/jspui/handle/123456789/60
Collection(s) :Thèses de Doctorat 2016

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
Résumé de Thèse de Doctorat en Sciences Vétérinaire de Mr Saidani Khelaf.docx15,18 kBMicrosoft Word XMLVoir/Ouvrir
Affichage détaillé


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.